dimanche 13 mars 2011

Une histoire de matière au Louvre.

Petit tour au Louvre cette semaine, et j'ai découvert les œuvres de Tony Cragg parsemées dans la Cour Marly, au beau milieu des chefs-d'œuvre de la sculpture française.

Et j'ai aimé.
Les formes sont comme des ombres vibrantes de formes en mouvement. Et surtout surtout, les matières sont belles.
Sur certaines, il utilise du bois, sur d'autres du bronze rouge ou noir.
Dès qu'on est devant, on a une envie irrésistible de toucher, de caresser, de parcourir ces courbes complexes mais douces.
Bien sûr, on ne peut pas. Les surveillants de ces salles doivent s'arracher les cheveux...

Bien sûr, on pourrait dire que les formes sont... étranges. Voire suggestives quand elles sont en bronze noir. La majestueuse œuvre qui est sous la pyramide, bien qu'elle s'accorde très bien à son environnement de verre, ressemble à une pile d'assiettes cassées.

Mais c'est un bel amas, une compression de matière, et l'intensité de certaines œuvres et la légèreté des autres en font des œuvres que je trouve belles et bien à leur place dans le Saint des Saints, le Louvre.
Toute la question est de savoir si dans 200 ans, elles y auront encore leur place...
Des opinions sur la question ?

Aucun commentaire: