mardi 26 octobre 2010

The social network, ou l'implacable monde des geeks.


J'ai l'autre jour The social network, le film de David Fincher sur le phénomène et l'histoire de facebook.
Quelques impressions :

1. Les geeks, ça fait peur.
Facebook, c'est l'histoire d'un type, un étudiant, lâché par sa blonde, qui d'un coup se dit qu'il va monter un site où on peut comparer des filles pour leur physique. C'est moche. Puis il monte facebook, à l'époque "The facebook", et le phénomène s'amplifie de minute en minute. Ses copains sont des geeks comme lui, des types qui dorment le jour, et trainent sur internet la nuit, créent des programmes et crachent plusieurs codes à la seconde en se basant sur des formules mathématiques... On ne comprend rien à leur langage, ils sont plus ou moins associables, alcooliques, et toujours brillants. Et le créateur semble être bien plus un sale type dans la vraie vie que dans le film. Se dire que la base de toute sociabilité chez les 15-40 ans se base sur l'idée d'une bande d'associables est d'une douce ironie. Bon.

2. Le monde d'internet est angoissant.
En quelques mois seulement, Facebook devient un phénomène national aux États-Unis, puis rapidement dans le monde, et il ne se limite plus aux grandes universités, il s'ouvre à tout le monde. Que celui d'entre nous qui n'a pas de profil facebook se dénonce pour qu'on lui jette la pierre !
Facebook devient rapidement le centre d'enjeux énormes, de plusieurs millions de dollars. En quelques mois, une simple idée devient une source de bénéfices phénoménale. Il n'y a que le XXIe siècle qui ait permis ce genre d'excès dans la réussite. Mais il n'y aussi que ce siècle là qui puisse, par un détour du destin, faire tout perdre à des milliers de personnes en quelques heures. Les proportions de tout enjeu sur internet sont devenues absurdes tellement elles sont excessives. Et comment comprendre un monde qui vit principalement sur du virtuel ? Comment ne pas avoir peur que ce virtuel sans substance aucune régisse nos vies ?
Et surtout : jusqu'où aller ? Hum.

3. To facebook or not to Facebook ?
That is the question.
Ce film, bien qu'intéressant, m'a donné envie de quitter facebook. De ne plus me plier à cette mode et à ce besoin qu'on nous a créé et dont on nous a fait devenir dépendant. Mais cette addiction, le plaisir de pouvoir communiquer si facilement avec des amis qui vivent très loin, de partager certaines choses, un certain voyeurisme aussi, tout cela rend la décision difficile...
Alors pour conclure :
Facebook est produit addictif, à consommer avec modération.

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